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Je n'aimerais pas avoir 20 ans en 2038...
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22 LES MOUCHES SONT EN TRAIN DE CHANGER D'ANES

24  "GUERILLA" de Laurent Obertone

 

" Demain, ce sera la panique totale, la majorité des habitants de ce pays en violeront les lois pour se procurer des biens de première nécessité, en vus du chaos qui vient, qui est là. Tout sera plié en trois jours.

Les comptes en banque seront vaporisés. Le papier va perdre toute sa valeur. Dans les villes, proliféraient les saboteurs et les pillards.

Au troisième jour, Etat, gouvernement, secours, police, assistance, sécurité, partout, répondait le même effroyable silence. Et les citoyens pleuraient, comme des enfants. Personne ne viendrait plus les aider.

On serait bien obligé d'agir. De cesser de faire semblant. De se battre pour survivre. Pour manger.

Beaucoup ne verraient pas le printemps. La France n'est pas prête. Pas prête à se défendre, à admettre ce retour à la survie.

Sidéré, traumatisé, le Français attendait le miracle. Nulle puissance étrangère ne songea à intervenir, dans un si délicat contexte de "soulèvement populaire", au potentiel fortement contagieux. On fit quelques discours, on vota quelques résolutions, et ce fut tout.

On vit ces hommes isolés dans une centrale nucléaire aux lignes sabotées, disposant de quantité d'eau et de vivres. On vit cette foule massée derrière les grilles du site, demandant de l'aide. Des milliers de personnes, tous les villageois des environs, et d'autres, venus d'ailleurs. "A boire, à manger, à l'aide..."

Il faisait froid dans l'arrière-pays, cette année là. La panique pris d'assaut les zones commerciales. On vit ces émeutes innombrables et ces incendies infernaux. On se massacra pour des conserves. Et on vit des soldats, désemparés, eux aussi dans la nuit du désordre, s'accrocher à leurs serments. Les désertions concernaient près d'un militaire du rang sur deux...

 On vit les drapeaux noirs. On vit cette cité "nettoyée", ces "mécréants" jetés vivants du haut des tours. On vit ces cités entièrement conquises, ces femmes violées. On vit le massacre d'une file d'automobilistes embouteillés, qui regardèrent médusés ce terroriste en scooter, muni d'un sac ventral rempli de grenades, glissant tranquillement ses grenades sous les voitures.

Dans les villages, les groupes électrogènes se négocieront à prix d'or. Plus personne ne voudra d'argent. On échangera de l'essence, des poêles à bois et des armes.

Bientôt on sera prêt à mourir pour de panneaux solaires, de l'eau de source et un stock de foin. Bientôt  on comprendra ce qu'avoir faim et froid voulait dire. Bientôt terres, récoltes et cheptels seront à jamais perdus. Les eaux seront partout contaminées et il se répondra des épidémies que nul ne pourra soigner. Bientôt on mourra d'infection, on mourra en couche, on mourra de tout.

On défendra ses terres, son cheptel, ses réserves , aussi férocement qu'au Moyen-âge. On tirera à vue sur les transhumants, les innombrables réfugiés  des villes, ayant entamé leur grande marche à travers le pays. Exode gigantesque et meurtrier, armé des zombies qui, poussé par la faim, ne craindront plus les balles.

 On se mettra enfin à comprendre enfin le vrai prix des choses. De l'eau, du pain, des siens."

 

Extraits de "Guérilla" de L.Obertone publié en 2016.

 

23  Cela se produira en 2029, 2038 ou 2050

 

La question n'est plus savoir si cela est possible mais quand ?

 

A St Nolff, joli village situé à quelques kilomètres au nord de Vannes, la soirée était paisible, le soleil rougeoyant se couchait derrière les bois,  les oiseaux pépiaient. De temps à autres, le passage du TGV Paris / Quimper dans la vallée proche perturbait le calme de la soirée. Comme chaque jour, les chaines de télévision en continu déversaient leur lot habituel de mauvaises nouvelles. Le seul point positif était que les affrontements du jour n'avait fait "que" deux morts.

 

En effet, depuis des semaines, malgré l’aide de l’armée, les forces de l'ordre n'arrivaient plus à maintenir un semblant d'ordre dans des dizaines de cités autonomes, un peu partout autour de Paris, Lyon, Marseille et même à Nantes !

 

Les affrontements violents étaient pires que ceux de 2015 où les dégâts matériels étaient cantonnés aux Champs-Elysées et à la proche banlieue.

 

Depuis quelques années déjà, les ministres ne se déplacent plus lors des obsèques d’un policier ou un gendarme tué en service. Même les médias ne mentionnent plus toutes les cités qui s’embrasent quotidiennement sous des prétextes les plus futiles. L’état d’urgence a été décrété dans une dizaine de cités dites sensibles.

 

Mais, cette fois, des informations filtrent. Elles seraient, nous disent les envoyés spéciaux protégés par l’armée, issues de «  sources concordantes » et prétendent que ce ne sont pas quelques quartiers, mais une dizaine de villes, peut-être plus, qui seraient à feu et à sang simultanément !

 

Aux environs de 16 heures, une rumeur  annonça la mort du Président. On insista sur le caractère "confus" de ce "nouvel incident" dont la source venait de l'étranger. Chaque journaliste ponctuait son intervention par la même absurde rengaine: "Une enquête a été ouverte, selon nos informations,  le coupable est un déséquilibré. Le président est au travail".

 

  1. journalistes et les experts auto-proclamés péroraient : L'Etat, c'est quoi? Trois cent cinquante milles fonctionnaires à peine, éparpillés dans des casernes et des commissariats, de par le pays. La situation est sous contrôle répètent toutes les chaines d'information.

 

  1. rares voix discordantes prétendent que cette force est dissuasive en un point précis, sûrement pas quand les adversaires sont des centaines de milliers, et qu'ils se soulèvent le même jour, dans des centaines de villes et des milliers de quartiers.

 

Il y avait eu Charlie, Paris, Nice, Rouen, Mantes, puis il y avait eu le métro, les festivals, puis les attaques simultanées, puis les écoles, puis les centres commerciaux et les églises détruites... Tout se terminait par les mêmes rengaines : des "marches blanches ", "pas d'amalgame" et, une fois de plus,  par une déclaration du Président, martial,  qui annonçait : « Nous ne céderons rien  ».

 

Cette fois, par mesure de précaution, dans tous les aéroports, les vols sont annulés. On cloue les avions au sol, les vols internationaux sont déroutés ailleurs en Europe. On conseille aux Français de rester chez eux. Beaucoup pensent alors qu'il était temps de quitter la capitale, mais les gares sont saturées de voyageurs paniqués. Le périphérique, les autoroutes franciliennes et la plupart des grands axes parisiens sont bloqués par des kilomètres de véhicules électriques, souvent abandonnés, batteries vides.

 

Dans le Morbihan, il devait être aux alentours de 22 heures quand l'électricité a « lâché » une première fois. Jusqu'alors, il y avait seulement de nombreux dysfonctionnements, des coupures. Par chance, un groupe électrogène de secours put être mis en marche, mais toutes les chaînes de froid étaient rompues.

 

  1. il n'y eut plus d'électricité, et rapidement, il devenait impossible de joindre ses proches sur un téléphone mobile.

 

L'approvisionnement fît rapidement défaut. Le serveur de dépannage ne repartait pas et les téléphones ne "passaient" plus. Ni les fixes, ni les portables.

 

  1. l'ordinateur portable dont la batterie fonctionnait encore, on appris sur des sites étrangers que de nombreux panaches de fumée encerclaient Paris; que les autoroutes étaient obstruées par des kilomètres de véhicules électriques abandonnés. Le débit de la connexion satellite était très lent. Dans ce qu'il restait d'actualité, on compris que le sénile pape François parlait  une nouvelle fois" à ses enfants " de France de tolérance et d'amour de son prochain .

 

Les provinciaux tombent des nues. Seuls, les plus cultivés se souviennent du livre " 1984" d'un certain Orwell. Ils se rappellent  aussi des propos alarmistes d'écrivains disparus des années 90 : Zemmour, Bensoussan, Huntington et quelques autres dont on ne se rappelle même plus les noms.

 

 

 

Le beau temps aidant, tout le monde est sorti dans les rues, les voisins se concertent. Chacun  y va de son information:

" Mon beau -frère "rentre" de Nantes, il m'a dit que les commerces de la place Royale sont détruits",

" Mon voisin a entendu dire qu'il y avait des morts en Belgique",

" Il parait que le président est mort ".

 

Vers minuit, vaguement éclairés par les lampes de leur téléphone, dans la nuit noire, plusieurs centaines de passagers d'un TGV bondé, immobilisé sur la voie ferrée proche, sont arrivés à pied dans le bourg. 

 

Parti de Paris vers 20 h, ils prétendaient avoir pris d'assaut le dernier train qui quittait Montparnasse.  Tous ont témoigné du chaos qui y régnait, d'incendies nombreux, de routes bloquées, de violences . Eux aussi, étaient unanimes :"Le quartier de la gare du Mans est en feu " Craignant le pire, beaucoup cherchaient à se réfugier dans leur résidence secondaire bretonne de Fouesnant, Trévignon ou Guidel. Nombre d'entre eux, incrédules, commencent à imaginer que leur exode s'arrêtait là.

 

Chacun mesure alors à quel point l'être humain est dépendant. Avec les pannes d'électricité massives, des millions de Français en avaient un aperçu terrifiant.

 

En une seconde, plus de chauffage, de frigo, de four, de plaques de cuisson, d'eau chaude, de téléphone fixe, d'accès internet. Et, sans antennes relais, plus le moindre réseau  ne reste opérationnel pour les téléphones portables. Ces antennes relais ont bien des batteries mais leur durée de vie n'excède pas une heure lors de forte utilisation.

 

Il en est de même pour les radios, et pas seulement les radios d'information mais aussi celles de la sécurité civile, de la gendarmerie et de la police.

 

Les réacteurs des centrales nucléaires, fortement sécurisées, continuent à fonctionner, mais sont progressivement ralenties et même arrêtées, faute de pouvoir distribuer l'énergie  produite.

 

Savez-vous qu'il suffit de faire sauter cinq lignes haute tension de quatre-cent-mille volts pour plonger Paris dans le noir. Et il existe plus de cent-mille kilomètres de lignes aériennes en France!  Comment les réparer? Les agents de maintenance, en plus de ne pas être joignables, comme tout le monde, ne vont pas mourir pour rétablir une alimentation qui sera coupée dans la demi-heure.

 

Dans une telle situation, les gens ont un réflexe: dévaliser le magasin du coin, lequel ne peut plus se réapprovisionner, faute de moyen de communication et de livraison. La pénurie est donc rapide. Dans quelques jours, les entrepôts, qui ne peuvent plus rien conserver sans électricité, vont perdre des millions de tonnes de nourriture.

 

  1. électricité, il n'y a plus de gaz, plus d'informations, donc plus d'organisation, plus de stations-service, plus de moyens de transports. Même l'eau ne peut plus être captée, ni rendue potable... Certains trouvent déjà que l'eau du robinet avait un goût de terre.

 

Quant aux privilégiés qui croyaient avoir les moyens, peu importe le niveau de leur compte en banque. Sans électricité, une carte bancaire ne vaut rien. Son argent n'est qu'une série de chiffres sur un serveur en panne. Et, en quelques heures, une boîte de conserve vaudra bien plus qu'une pile de billets de banque... Une raison, parmi d'autres, de se méfier de son voisin. En cas de panique, le civisme disjonctera plus vite encore qu'un réseau électrique.

 

Tout cela, à cause de nombreuses lignes à haute tension sabotées en de multiples endroits. Dans quelques jours, le black-out redouté sera irréversible...

 

C'est ainsi que quantité de foyers se retrouvaient plongés dans le noir et le silence, sans la moindre information, avec quelques bouteilles d'eau à peine, un frigo en panne, plus d'essence dans la voiture et pas la moindre nourriture dans les cent kilomètres à la ronde. Il n'y avait plus qu'à laisser les pâtes ramollir dans un fond d'eau froide, en pestant sur son imprévoyance.

 

Finis, les médicaments, la nourriture, le gaz, l'essence, l'eau potable, l'électricité, internet, le téléphone, les secours, la police...

 

Tout s'effondre. Partout, ce sera chacun pour soi. Les moutons se terreront chez eux, ou chercheront à fuir.

 

A quelques dizaines de kilomètres, dans un canton voisin, l'ancien ministre devenu collapsologue, Yves Cochet, pompe l'eau de son puit …

 

Il avait raison.  

 

 

 

 

22 LES MOUCHES SONT EN TRAIN DE CHANGER D'ANES

Pourquoi vous réveillez-vous là alors que, depuis des années, vous tolériez ces mêmes attaques dans trains, bus, RER et métros ?

Mais pourquoi vous réveillez-vous là alors que vous aviez ces caillassages de policiers et pompiers depuis des années ?

Pourquoi vous réveillez-vous là alors qu’il y eu des voitures incendiées par centaines lors des réveillons, des mises à sac de commerces et de bâtiments publics lors de rassemblements d’anarchistes jamais arrêtés et groupes d’extrême gauche jamais dissous ?

Pourquoi vous réveillez-vous là alors que des surveillants de prison n’ont plus la maîtrise de leurs lieux de travail, qu’il est impossible de circuler dans 200 cités de non-droit, que des hôpitaux, collèges et lycées sont sujets aux violences depuis longtemps ?

Pourquoi vous réveillez-vous là alors que des multirécidivistes sont toujours dehors, de même que des individus en situation irrégulière ?

Pourquoi vous réveillez-vous là alors que près d’une centaine de mosquées professent la haine et le djihad ?

Pourquoi vous réveillez-vous là alors que de nombreux attentats ensanglantent la France depuis les années 80 et qu’on estime à plus de 10.000 le nombre de radicalisés ?

Aujourd’hui, vous redoutez cette réalité que vous avez de plus en plus de mal à cacher ou à déformer et craignez, ainsi, de voir le peuple français se réveiller en masse comme en Autriche, en Hongrie, en Pologne, en Suède, en Italie, voire en Allemagne !

Voilà que, soudain, VOUS, LES ACCULES, ETES BIEN CONTRAINTS DE DEVANCER LA CATASTROPHE QUI S’ANNONCE non pour la France, mais POUR VOUS ET VOTRE AVENIR ! "